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LÉGENDES PAVILLONNAIRES (2026)

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​© Laurie Guin

“Il est aussi important d’injecter un peu de résistance et de défi dans des enclaves trop confortables, que de trouver de nouvelles façons d’habiter et d’activer les espaces qui résistent à l’agitation.”

Luc Lévesque

Entre lieux et non-lieux : Vers une approche interstitielle du paysage

 

“L’un des moteurs de la littérature, à mes yeux, consiste à confronter la part civilisée des hommes, à leur part de sauvagerie.”

Joyce Carol Oates

Le point de départ de cette écriture est une curiosité née à la faveur de plusieurs résidences menées dans ces typologies d’espace et sur lesquelles je porte un regard étranger : les “zones pavillonnaires”. Ces lieux ne sont a priori ni les espaces des classes populaires, ni ceux de la bourgeoisie, et représentent l’accès à la propriété et à la norme. Avec ces clôtures qui séparent les maisons, parfois ces panneaux “voisins vigilants”, ces zones me racontent le rétrécissement des espaces publics et des communs, au pro t de l’essor du confort résidentiel individuel.

 

Invitant l'autrice Laurie Guin, et soucieuses toutes d’eux d’injecter un peu d’étrangeté dans ces habitats que nous jugeons, peut-être trop hâtivement, conformistes, nous souhaitons, avec cette écriture intitulée Légendes pavillonnaires, songer à quels récits peuvent se construire dans ces espaces a priori pas ou peu spectaculaires. Ce qui nous inspire, c’est le surgissement de la magie, du surnaturel et du sauvage, dans ces espaces polis et normés, qui en semblent dépourvus. Pourtant, des légendes y existent, des secrets y sont tapis, des mystères demeurent.

 

Écrire pour l’espace public nécessite de se poser la question de la spécificité des espaces non-voués à la représentation, dans la mesure où les lieux racontent de manière immanente. Centres-villes, banlieues, zones industrielles ou commerciales, paysages urbains ou champêtres, comment l’écriture s’empare-t-elle de ces espaces ? Dans ce travail, la prise en compte du contexte de la zone pavillonnaire participe au processus même de l’écriture. L’élaboration dramaturgique se déroule en plusieurs étapes et nécessite une confrontation régulière au réel de secteurs résidentiels.

 

Sur le principe du genre littéraire de la nouvelle, Légendes pavillonnaires est un recueil de formes courtes. Nous souhaitons bâtir une fiction à la frontière entre le récit à la première personne et le théâtre, quelque chose de court et d’intense, à la lisière de plusieurs espaces, entre le caché et le révélé, la présence et l’absence, l’intime et le politique, l’ordinaire et le surnaturel. Ce qui nous intéresse conjointement, ce sont les frottements. Frottements entre l’espace normatif de la zone pavillonnaire et l’imaginaire, le mystère. Frottements entre des figures agissantes dans l’espace et une voix off. Frottements entre le récit et l’action. Frottements entre ce qui est vu et entendu dans l’espace et le hors-champs.

 

Cette série est une invitation à une expérience augmentée de cinéma en plein air. Dans une unité de lieu, chaque épisode joue à différents moments de la journée.

EQUIPE

Metteuse en scène et comédienne : Alix Denambride

Autrice : Laurie Guin

Dramaturge : Manon Worms

Créateur sonore : Alban de Tournadre

Administratrice, chargée de production : Léa Jousse

PARTENAIRES

L’Atelline, Scène conventionnée d’intérêt national « Art et Création » à Juvignac (34)

La Chartreuse, Centre National des Écritures du Spectacle à Villeneuve-lez-Avignon (30)

ACCUEILS EN RÉSIDENCE

Soutien de l’Atelline dans le cadre de « Agiter Avant Emploi », résidence collective d’accompagnement dramaturgique, avec le soutien de la Chartreuse de Villeneuve-lès-Avignon. 

 

REMERCIEMENTS

Agence de Voyages Imaginaires - Le Pôle Nord à Marseille (13)  

AVEC LE SOUTIEN DE

La Compagnie sous X est soutenue par la DRAC Auvergne-Rhône-Alpes dans le cadre d’une Convention Pluriannuelle d’Objectifs.

Production en cours...

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